Les chantiers en 2013

05/07/2013 - Un nouveau grand parc au cœur du campus de l’esplanade

Campus de l'esplanade image de synthèse
plan des espaces verts
plan des éclairages

Lieu de rencontres et de partage ouvert sur la ville

Dix-huit mois de travaux seront nécessaires sur le campus de l’Esplanade pour que le parc central, première réalisation structurante de l’Opération campus de Strasbourg, devienne le cœur d’un campus plus vert et plus ouvert.

La configuration de ce nouvel espace public – de la taille du parc de la Citadelle – part à la reconquête de l’usager et de la biodiversité. Elle privilégie une palette végétale locale et écologique, déplace les zones de stationnement de voitures à la périphérie du site, et s’appuie sur un système d’éclairage innovant. Le parc devient ainsi un véritable lieu de rencontres et de partage au cœur d’un campus plus vert et plus ouvert sur la ville.

« Dans les années 1960, les architectes et urbanistes Charles-Gustave Stoskopf et Roger Hummel ont conçu le campus de l’Esplanade comme un ensemble résolument moderne avec ses nouveaux bâtiments qui auraient dû encadrer un grand parc central ; ce dernier n’a jamais vu le jour », explique Édouard Manini, directeur du projet Campus. L’Université de Strasbourg a donc choisi, dans le cadre de son Opération campus, de commencer le chantier par les aménagements d’espaces publics. 

« Pour une fois, les espaces extérieurs ne seront donc pas la dernière roue du carrosse », affirme Yves Larmet, vice-président Patrimoine.


La première tranche des travaux du parc a été réalisée entre novembre 2011 et décembre 2012 pour reporter le stationnement des voitures à la lisière du campus, aménager plusieurs entrées identifiées au campus et des parvis devant les bâtiments emblématiques. « Ces réalisations ont déjà permis de créer un effet de décloisonnement profitable à tous », confie Édouard Manini. 
L’aménagement du parc central a débuter en septembre 2013. Il s’agit de créer « un grand espace public de centre-ville concrétisant la fusion entre Strasbourg et une université modernisée, plus attractive, plus verte et plus ouverte ». Yves Larmet indique : « Avec cette réalisation, nous avons souhaité retrouver la symbolique du campus historique : un parc central avec l'ensemble des bâtiments autour, tournés vers la ville. »

Au plus près des besoins et des pratiques

La seconde tranche de travaux a été confiée à des paysagistes associés à un concepteur lumière, des designers, des architectes et des ingénieurs. « Nous avons souhaité répondre aux spécificités du cœur de l’université marqué par une série de bâtiments éparpillés non ordonnancés qui en côtoient d’autres plus organisés. L’idée est de fédérer tout cela autour de deux axes distributeurs — la rue René-Descartes et la rue Blaise-Pascal — en créant une grande équerre verte », explique Agnès Daval, paysagiste chez Digitale Paysage. Le parc reliera ainsi les principaux bâtiments du campus à la Krutenau et au tramway. « Il permettra de mettre le savoir au cœur de la ville et la ville au milieu du campus », avance Édouard Manini. Les espaces verts, organisés en prairies avec des chemins sinueux, mêleront aires de grands jeux et zones plus tranquilles, plus ombragées pour se détendre, faire du sport, travailler mais aussi organiser diverses manifestations culturelles, artistiques ou sociales.

Une large place accordée à la biodiversité

Les besoins et les pratiques de différents usagers ont été pris en compte. De nombreux arceaux seront installés pour les vélos et des zones de pistes cyclables seront identifiées. Les marches seront, autant que possible, supprimées à l’extérieur pour faciliter l’accès des personnes handicapées mais aussi des livreurs. Les voiries seront réalisées de manière à les rendre utilisables par les engins de secours.
Une attention particulière a également été portée à l’éclairage. Un plan lumière, imaginé avec Charles Vicarini, renforcera une identité et un confort nocturne, tout en valorisant les bâtiments remarquables.

Une fois les réseaux enterrés (électricité, informatique, eau et assainissement), rénovés ou remplacés, les travaux paysagers en surface pourront être réalisés. Ces aménagements accorderont une place importante à la biodiversité. 73% des arbres seront conservés et 290 seront replantés portant à 610 le nombre d’arbres sur site. « Nous allons enrichir la palette de végétaux en fonction de critères touchant à l’écologie, à la nature du sol et au mode de cultures locales », explique Agnès Daval. Un travail a été mené pour déterminer des essences résistantes qui nécessitent peu d’entretien et qui fleurissement à différentes périodes de l’année.

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