Doctoriales d’Alsace, retours d’expérience

Chaque année les participants ont des profils et des parcours très différents. Les attentes sont multiples, les retours d’expérience partagés, ou au contraires inattendus… Tous les doctorants sont attirés par l’expérience humaine incroyable vantée par les « anciens » et pour certains par le challenge que représente la gestion d’un projet innovant en groupe ! « On en sort fatigués très fatigués même mais plus riches ».

Un challenge : créer une entreprise en un temps limité

Tristan Rupp, au début de sa 3ème année de doctorat en sciences de la vie et de la santé

Ce doctorant a un projet professionnel précis en tête depuis le début de ses études : travailler dans l’industrie pharmaceutique, dans le domaine du « drug discovery » et pourquoi pas un jour créer sa propre entreprise. D’où l’idée de participer aux Doctoriales d’Alsace. « J’avais envie de travailler avec des personnes d’horizons différents, avec des profils éclectiques, comme dans une entreprise. Cette semaine m’a permis de pousser ma réflexion sur le sujet de la création d’entreprises, et d’aborder des questions auxquelles je n’avais même pas pensé, notamment sur des aspects très pratiques de coûts, de temps, de compétences nécessaires, etc. Le jury auquel nous avons présenté notre projet est allé loin dans l’analyse de la faisabilité, pour coller à la réalité du marché »

Harold Barquero ingénieur de formation, actuellement en thèse CIFRE dans le domaine des sciences pour l’ingénieur.

Le monde de l’entreprise, il connaît un peu mais ce qui l’a attiré, c’est « se prêter à l’exercice de la création d’entreprise en un temps limité et de manière concrète », grâce à un programme bien ficelé et pertinent. « La gestion projet en groupe est un exercice pas évident lorsque l’on est sous pression, en prise au stress et à la fatigue. Il faut aussi gérer les égos. Cela s’apprend ». Participer à cette semaine des Doctoriales d’Alsace lui a permis de comprendre qu’il a toutes les capacités, les compétences et le savoir-être nécessaire pour intégrer une entreprise ou la créer !

Prendre conscience et confiance, le déclic Doctoriales

Mathilde Baranger, doctorante en sciences de la vie et de la santé

Elle voulait « sortir de la bulle universitaire ». « En tant que doctorant, on sait que l’on peut prétendre à autre chose qu’une carrière académique, mais sans avoir une idée claire des postes existants, ni de ce que l’on peut attendre de nous à ces postes. Grâce aux Doctoriales, j’ai pris conscience des compétences que j’ai acquises en dehors de mon expertise scientifique, transférables à l’entreprise. J’ai compris l’importance du savoir-être et pris confiance en moi. Les Doctoriales m’ont permis d’agrandir mon champ de perspectives et surtout d’être sereine quant à la légitimité d’occuper un poste autre que chercheur ».

Véronique Tonlé, doctorante en sociologie

C'est l’une des trop rares doctorantes en SHS ayant partictipé aux Doctoriales cette année. « Très simplement, je cherchais surtout des conseils de la part d’entreprises pour réfléchir à mon orientation professionnelle par rapport à mon parcours de sociologue. Les Doctoriales m’ont donné des clefs de compréhension du monde de l’entreprise, des perspectives de débouchés et surtout ont mis en évidence l’importance du réseau ».

Orphée Blanchard, doctorante en sciences de la vie et de la santé

Elle a pour ambition de diriger un jour son propre laboratoire de recherche…académique ! Mais les places sont rares alors une carrière dans le privé n’est pas à exclure. « En participant aux Doctoriales, je voulais notamment tester mes capacités d’adaptation et mon potentiel de créativité. Je voulais également "humer" si les entreprises sont conscientes de l'énorme potentiel à travailler avec la recherche mais aussi avec des docteurs... Le premier soir, on nous a dit: "vous allez voir cette formation va vous transformer"...j'ai d'abord pensé à un excès de bagou...mais en fait, après 3 jours, c'était plus qu'une transformation, c'était une renaissance!

J’ai appris énormément : des moyens pour travailler ensemble, comment manager, comment respecter sa réflexion individuelle pour l'inclure dans une réflexion collective ! L'atmosphère était très créative et extrêmement bienveillante...on n'a mis au placard les fameux: "ça ne marchera pas", "c'est idiot", "c'est impossible"...pour promouvoir la motivation collective en respectant l'autre et en apportant son point de vue pour répondre à une problématique de plus en plus élaborée ».

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