10h. Les alentours du Palais universitaire sont encore très calmes malgré l’impressionnant déploiement de barrières de sécurité et la présence des forces de sécurité habituel pour toute visite d’Etat de ce niveau. Les accès au bâtiment sont filtrés, bien que le président ne soit pas attendu sur ce site avant 11h. Une fois passés le portail de sécurité magnétique, le contrôle des chiens policiers (détecteurs d’explosifs ?), les contrôles d’identité…ouf, on accède enfin à l’aula du Palais, encore assez vide à cette heure.
François Hollande, accompagné de Geneviève Fioraso, doit participer à une table-ronde consacrée aux enjeux des cursus « franco-allemands », assez spécifiques à l’Université de Strasbourg. 12 étudiants venus d’horizons disciplinaires très divers, mais tous inscrits dans un de ces cursus, ainsi que des représentants du monde universitaire français et allemand, y échangeront avec le président et la ministre. Pour les étudiants, l’exercice est inhabituel, et vaguement intimidant. «Je ne suis pas stressée, mais impressionnée, oui. En même temps, je le vis comme une expérience exceptionnelle», raconte Anne Capano, étudiante en 3e année de licence de sciences de la vie. Elle est revenue de Sarrebruck, où elle étudie actuellement (phase allemande de sa formation binationale), pour tenir le rôle de modérateur de la table-ronde. Une responsabilité…