16h30 – 13 décembre 2016. Visiblement ému, le second président de l’Université de Strasbourg commente les résultats de son élection par le conseil d’administration de l’université aux journalistes : « je ne m’attendais pas à être élu au premier tour, ni à réunir une majorité aussi large. Pour moi, c’est notamment le résultat d’une campagne de terrain. Cela nous engage aussi à gouverner dans la concertation la plus large ».
Le président nouvellement élu rappelle en effet que le projet qui l’a porté à la tête de l’université a été mûri avec des dizaines de collègues et affiné grâce à une vingtaine de rencontres sur le terrain avec des membres de la communauté universitaire : jeunes collègues, prix Nobel, collègues de sciences humaines, de médecine, etc.
Ce projet s’articule autour de trois grandes ambitions : favoriser la réussite des étudiants en dépassant le paradoxe apparent de l’absence de sélection à l’entrée de l’université et de l’ambition pour tous ; favoriser la réussite des personnels, enseignants et administratifs, en accompagnant la carrière de chacun au plus près de ses compétences ; enfin favoriser la réussite de l’université qui passe par un fort soutien à la qualité de sa recherche, le renforcement de son attractivité au niveau mondial et la consolidation des réseaux de collaboration sur lesquels elle peut compter.
Une équipe constituée le 17 janvier
Ce projet prend place dans un contexte d’accroissement des effectifs étudiants (près de 50 000 cette année), de signature imminente de l’Idex 2 (750 millions d’euros) et de mise en œuvre opérationnelle du plan campus (30 chantiers engagés rapidement).
La prochaine étape dans le processus électoral se déroulera le 17 janvier 2017. Ce jour-là, les trois conseils de l’université réunis en congrès éliront les membres de l’équipe présidentielle (vice-présidents et chargés de mission). « Ce sera une équipe renouvelée, féminisée et rajeunie », précise Michel Deneken en annonçant d’ores et déjà qu’il proposera à Catherine Florentz de conserver la vice-présidence recherche et formation doctorale qu’elle occupe depuis 4 ans, et également le poste de première vice-présidente.
« Nous y voilà. Désormais le plus dur reste à faire, mais le plus exaltant aussi : faire participer tous ceux qui le souhaitent à la réussite de notre université », conclut Michel Deneken.