L’éclatement des bibliothèques d’histoire aux quatre coins du Palais universitaire, rattachées à autant d’instituts, est un héritage de la disposition originelle du Palais universitaire, à l'époque allemande. Cette organisation visait à être réformée depuis longtemps. Dans des pièces en enfilade « sont désormais rassemblés les fonds de cinq bibliothèques d’histoire : médiévale, moderne, contemporaine, d’Alsace et des religions », explique Vincent Chappuis, responsable des bibliothèques de sciences humaines et sociales.
Meilleur confort de travail
La concrétisation de ce « vieux rêve » de fusion, selon les mots de Benoît Tock, doyen de la Faculté des sciences historiques, a été rendu possible grâce au financement de l’Initiative d’excellence, venu s’ajouter aux fonds propres de l’université.
La nouvelle bibliothèque de recherche en histoire est désormais à la pointe de la modernité : automate de prêt autonome, prises électriques individuelles et élégantes lampes de bureau côtoient mezzanines et parquet boisés. Avec 90 000 ouvrages et 120 places assises, elle offre de meilleures conditions d’accueil aux étudiants de master, doctorants et enseignants-chercheurs, à qui elle est destinée en priorité. Les horaires d'ouverture ont également été élargis (9 h-18 h).