Frédérique Vidal fait étape à l'Unistra

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02/10/2020

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a fait étape à l’Université de Strasbourg dans le cadre d'un tour de France des « Territoires de savoirs », jeudi 1er octobre. Au programme, des échanges sur l’accompagnement social des étudiants pendant la crise, une présentation de l’incubateur de start-up Semia, la visite du nouveau bâtiment du Cardo et des échanges avec les lauréats de l’appel à projet Résilience.

10 h L'accompagnement social des étudiants en question(s)

D'abord présente en visioconférence depuis l'Université de Haute-Alsace, la ministre a participé à une table-ronde autour de l'accompagnement social des étudiants. L’occasion pour elle de remercier ceux ayant contribué à la solidarité durant la crise dans l’enseignement et la recherche, mais aussi d’écouter les initiatives prises durant la crise sanitaire. Aux côtés de Marine Stoffel, vice-présidente Vie universitaire à l’Unistra, Lina Rustom, directrice générale du Crous de Strasbourg est intervenue depuis les locaux strasbourgeois de l’Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis). Pour elle, la réactivité, la solidarité et l’engagement sont les trois notions-clés de cette période de crise sanitaire. La solidarité avec les différents acteurs du territoire (associations, Eurométropole…) mais aussi interne au Crous et l’engagement, notamment des assistantes sociales, présentes lors de cette table-ronde, qui ont effectué un travail « formidable » alors que l’activité était multipliée par six. Son intervention s’est suivie par celles de ses homologues de Lorraine et Reims, en visio. Depuis l’Isis, Jean-Valentin Foury, président de l'Afges, a rappelé que le nombre d'étudiants nécessitant une aide alimentaire ou financière a explosé et que les distributions alimentaires gratuites continuent. Des initiatives et actions saluées par la ministre, qui a conclu avec ces mots : « Défendez vos Crous, défendez vos établissements, défendez vos étudiants en mettant en avant ce qu’ils sont capables de faire. Vous avez pris une place héroïque, je propose qu’on vous applaudisse ! »

14 h Semia, l’incubateur mutualisé de start-up

La visite de Semia, l’incubateur mutualisé des universités, des établissements scientifiques et des acteurs économiques en Alsace, soutenu par l’ensemble des pouvoirs publics du territoire, a été l’occasion pour la ministre de rencontrer différentes start-up accompagnées par Semia, comme Qfluidics. Cette jeune structure travaille sur un dispositif de tube liquide sans parois solides capable de faire circuler d’autres liquides à l’échelle microscopique. Un dispositif inventé par des chercheurs de l’Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (Isis) et de l’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS), qui utilisent le champ magnétique pour contrôler ces tuyaux composés de nanoparticules d’oxyde de fer.

15 h Résilience des chercheurs

Après la visite du Cardo, qui accueille depuis mars dernier les étudiants et les équipes de Sciences po Strasbourg, du Centre d’études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi) et de l'Institut de préparation à l’administration générale (Ipag), les lauréats de l’appel à projets Résilience ont été présentés à la ministre. Lancé en mai par la Région Grand Est et l’Agence nationale de la recherche, cet appel à projets a pour objectif d’évaluer l’impact territorial dans la région de la pandémie de Covid-19 sur l’économie, la société et l’environnement, pour accompagner les décideurs dans l’évolution des systèmes de développement. « Les résultats de cet appel à projets nous montrent la faculté de notre écosystème de recherche très diversifié de s’adapter à une situation exceptionnelle », a indiqué François Werner, vice-président de la Région Grand Est. Un peu moins de 2 millions d’euros sont répartis entre les quinze projets retenus, dont trois proposés par l’Université de Strasbourg, qui se déploient sur des périodes allant de 12 à 18 mois. Le projet Covid-EU, l’un des projets lauréats porté par le laboratoire Dynamique des interactions hôte pathogène (UR 7292) vise à développer et mettre en œuvre un outil de surveillance de la dynamique de l’infection par le SARS-CoV-2 à l’échelle d’une population. Pour cela, le virus sera quantifié de façon hebdomadaire dans les eaux usées de dix stations d’épuration du Bas-Rhin et une partie du Haut-Rhin. Le projet permettra de délivrer un outil prédictif d’aide à la décision en matière de politique sanitaire régionale. « Ce que vous avez construit au travers de l’appel à projets Résilience est la démonstration que l’on peut faire confiance à la recherche, à la science pour penser demain », a déclaré Frédérique Vidal.

17 h Conférence plénière sur la Loi de programmation de la recherche

Pour clore cette journée, une conférence plénière s’est tenue par visioconférence, depuis l’Isis, en présence des présidents, vice-présidents d’universités, vice-présidents chargés de la recherche et directeurs d’unités de recherche sur la Loi de programmation de la recherche (LPR) 2021-2030. Vendredi 2 octobre, c’est en Lorraine, entre Metz et Nancy, que la visite se poursuit.

Annalena Meyer-Freund et Frédéric Zinck

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