Avec 3 250 m2 dédiés à la recherche, Isis-2 accueillera deux laboratoires séniors et trois juniors sans oublier trois nouvelles antennes industrielles. Et ce sur quatre niveaux avec une orientation en façade Nord pour éviter toute surchauffe liée au rayonnement solaire. Chez Isis-2, « association de la courbe et de la droite » selon les mots d’un de ses architectes, rien n’est laissé au hasard avec des espaces ouverts dans un souci de fluidité et de transparence.
Des spécialistes de la catalyse
En guise d’introduction, Paolo Samori, directeur d’Isis, rappelle l’histoire de cette unité mixte de recherche (CNRS / Université de Strasbourg), inaugurée il y a 17 ans. Une unité unique par son organisation et sa recherche sur la matière complexe, aux interfaces entre la physique, la chimie et la biologie. Avec 35 nationalités représentées, l’Isis accueille actuellement 181 personnes dont 35 permanents.
Place ensuite à trois futurs occupants d’Isis-2 spécialisés dans la catalyse. Le premier, Amir Hoveyda, est arrivé tout droit des Etats-Unis le 1er mars 2019 dans le cadre du programme « Make Our Planet Great Again ». « C’est la première fois de ma vie que j’ai l’impression d’être dans un endroit où je me sens chez moi de manière intellectuelle », souligne le chercheur en anglais précisant avec une pointe d’humour qu’il prend des cours pour apprendre à s’exprimer en Français.