462 nouveaux docteurs diplômés

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21/06/19

Formation  Recherche

Vendredi 21 juin 2019, l'Université de Strasbourg a récompensé les lauréats des prix de thèse et prix de mémoire de master et a décerné leur diplôme aux 462 docteurs fraichement titrés. Jules Hoffmann, prix Nobel de médecine 2011, est le parrain de cette promotion 2018.

Les docteurs à l'honneur sur les marches

Les cérémonies annuelles de remise des prix de thèse, de prix de mémoire de master et des diplômes de doctorat de l'Université de Strasbourg célèbrent les doctorants et récompensent les travaux les plus prometteurs, dans tous domaines. « Le bouquet final de l’année universitaire est un véritable feu d’artifice de disciplines, d’inventivité, de nationalités, de connaissances renouvelées, voire nouvelles. Ces docteurs, notre fierté, sont les meilleurs ambassadeurs de notre université quand, dans les six coins de l’Hexagone et les quatre coins du monde, ils mettent en œuvre les connaissances, les compétences et les découvertes que les thèses qu’ils ont soutenues attestent », a commenté Michel Deneken, président de l’Université de Strasbourg.  Il a également souligné : « Fêter les docteurs, c’est fêter, pour les honorer et les remercier, les enseignants, les chercheurs, les personnels biatss, qui les ont conduits jusqu’au doctorat. »

Cette promotion des lauréats 2018 était parrainée par Jules Hoffmann, médaille d'or du CNRS et prix Nobel de physiologie et/ou médecine en 2011 et élu à l'Académie française en 2012. « Vous avez tous suivi une excellente formation qui vous a appris à juger, à évaluer et à poser les bonnes questions. Ce qui nous unis est certainement l’ambition de faire évoluer les connaissances », a-t-il rappelé à ces docteurs fraichement diplômés.

Alors que l'Université de Strasbourg fête cette année ses 10 ans, 3 docteurs depuis 2009 étaient présents  pour témoigner de leur expérience :

  • Carine Germond, docteur en histoire contemporaine

« Dix ans après ma thèse, un poste de maitre de conférence aux Pays-Bas et quelques post-doctorats dans différents pays d’Europe, j’ai finalement obtenu en 2019 un poste de professeur d’histoire en Norvège à la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) où j’enseigne depuis 2016 », confie Carine Germond, docteur en histoire contemporaine. « Il n’est pas si évident d’obtenir un poste universitaire permanent, certains de mes anciens collègues ont quitté le monde de la recherche », poursuit la chercheuse. « Ici, j’ai un bon équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle, également entre la recherche et l’enseignement », explique Carine Germond, si bien intégrée en Norvège qu’elle en perd parfois son français maternel.

  • Olivier Fleischel, docteur en chimie

« Le sujet de ma thèse portait sur le Méthylène diphényl diisocyanate (MDI), un des monomères utilisés dans la formation des polyuréthanes », explique Olivier Fleischel, docteur en chimie. « Lorsque j’ai été embauché à BASF (Badische Anilin and Soda Fabrik) en Allemagne, j’ai travaillé dans le département Recherche et développement des polyuréthanes chez BASF et non dans celui de chimie organique. Je ne sais pas si j’aurais été embauché si je n’avais pas travaillé sur le MDI », révèle Olivier Fleischel, désormais passé chef de projet dans la même société. « Peu d’étudiants venant de la Faculté de chimie, où j’ai étudié, sont embauchés dans la société, mais plutôt ceux de l’ECPM (Ecole européenne de chimie, polymères et matériaux) ».

  • Domitille Boudard, docteur en neurosciences

Diplômée d’un doctorat en neurosciences après une thèse à l’INCI (Institut des neurosciences cellulaires et intégratives), Domitille Boudard a laissé de côté les paillasses. Désormais responsable de projets au sein de l’association Neurex, elle s’est tournée vers le côté plus administratif de la recherche, toujours en lien avec les neurosciences. « Ma thèse et le fait d’être restée à Strasbourg m’ont permis de connaître les chercheurs. Lorsque nous organisons un colloque par exemple, je sais qui contacter », illustre Domitille Boudard. « La thèse forme à la résolution de problème, à la recherche d’information. Je suis à l’interface entre les chercheurs et les institutions avec lesquelles je travaille. Avoir été dans la recherche moi-même est un point fort, je comprends les contraintes des chercheurs et de les prendre en compte lors du montage de projets ».

 

 

 

 

 

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