Expérimentation animale : la Leru appelle la Commission européenne à rejeter l’ICE « Stop Vivisection »

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06/05/15

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Le 11 mai prochain, se tiendra au Parlement européen, une séance publique au sujet de l’initiative citoyenne européenne (ICE) « Stop Vivisection ». En prévision de cette séance à venir et de la décision de la Commission européenne début juin, la Ligue des universités de recherche européennes (Leru) réitère son opposition forte à cette ICE.

L’initiative citoyenne européenne (ICE) « Stop Vivisection » a été soumise à la commission européenne en mars 2015. Basée sur un éventail d’arguments « bancals », cette ICE a un objectif clair : évincer la directive européenne sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques (2010/63/EU) et d’interdire toute recherche utilisant les animaux.

En prévision de cette séance à venir et de la décision de la Commission européenne début juin, la Ligue des universités de recherche européennes (Leru) réitère son opposition forte à cette ICE. Le secrétaire général de la Leru, Pr. Kurt Deketelaere déclare : «  Les conséquences pour la santé humaine et animale et la recherche de haute qualité seront tout simplement désastreuses, si cette ICE aboutit ».

La Leru, comme plus de 140 éminentes organisations de recherche biomédicale, sociétés savantes, représentants industriels, universités et groupes de patients en Europe, a signé la déclaration du Wellcome Trust, soutenant la directive européenne et appelant le Parlement européen à rejeter l’ICE « Stop Vivisection ».

Il est important de noter que la directive européenne sur la protection des animaux utilisés à des fins de recherche représente un cadre très avancé en ce qui concerne les normes relatives au bien-être animal, ancrant fermement le principe des 3R. Il plie la recherche utilisant des animaux à des normes éthiques élevées.

Si l’ICE « Stop Vivisection » aboutit, la recherche actuelle utilisant les animaux pour la comprendre et mettre au point des traitements de maladies humaines comme le cancer, les maladies cardiovasculaires ou Alzheimer serait proscrite définitivement. Aussi bien le développement de médicaments pour les humains que pour les animaux sera sérieusement freiné. En effet, les médicaments et les vaccins vétérinaires dérivent bien souvent de ceux fabriqués pour les hommes.  

Plus alarmant encore, annuler cette directive mettrait l’Europe hors-jeu dans le contexte de la concurrence mondiale en matière de compétence. Scientifiques et chercheurs en médecine seraient forcés de trouver d’autres lieux, places, où ils auraient le droit de mener leurs travaux de recherche.

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