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30/11/18
Le mois de décembre pourrait être appelé « mois de l’ours » car cet animal est au centre de plusieurs événements et publications liés aux recherches scientifiques dont il fait l'objet.
Alors qu’ils hibernent 5 à 7 mois dans leur tanière sans manger, sans boire et sans bouger, les ours bruns ne perdent pas un poil de muscle ou presque. Au réveil, les carnivores frais et dispo sont capables de piquer un sprint. Une performance loin d’être partagée par l’espèce humaine. Fabrice Bertile, chercheur à l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien, étudie le phénomène depuis une dizaine d’années...
Durant son hibernation, l’ours brun conserve sa masse musculaire. A l’inverse, chez les personnes sédentaires ou en apesanteur, la fonte musculaire est inévitable. Mais la bio-inspiration offre de nouvelles pistes pour améliorer leur santé, et peut-être un jour envoyer des Hommes sur Mars.
Dans nos sociétés modernes, l’ostéoporose, l’obésité, l’insuffisance cardiaque et rénale, font des ravages. Des scientifiques pensent que la réponse à ces maladies, liées au vieillissement et à la sédentarité de notre population, coule dans les veines de l’ours. Ils sont médecins ou biologistes, spécialistes de l’humain. Mais pour mettre au point des traitements basés sur le biomimétisme, ils n’hésitent pas à rejoindre les terres de grands prédateurs : les ours bruns et les ours noirs.
Alors que les ours vont bientôt entrer dans leur tanière pour hiberner, les scientifiques se penchent sur les mécanismes par lesquels ces plantigrades réussissent à ne pas trop perdre de muscles alors qu'ils sont immobiles durant plusieurs mois.
Pour en savoir plus sur ces différents événements, rendez-vous sur la page dédiée sur le site de l'IPHC
Crédit photo : © Siegfried Klaus