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11/10/17
De Ma thèse en 180 secondes à la participation à la Fête de la science, le dénominateur commun reste la vulgarisation. Doctorante au sein du laboratoire Dyname (Dynamiques européennes), Marie Siemushyna témoigne de sa passion à partager ses recherches.
« Je participe à la Fête de la science pour la deuxième année. En 2016, avec des collègues de mon laboratoire, le Dyname (Dynamiques européennes), nous avons conçu un jeu immersif sur les migrations, qui a remporté un franc succès. "Tous migrants ? ", notre jeu de plateau façon jeu de piste, leur proposait de se mettre « dans la peau d’un migrant », ce qui a suscité l’intérêt. Plus terre-à-terre : la grande roue que nous avons conçue se voyait de loin dans le Palais universitaire, ce qui a aussi participé à attirer du monde. Il faut penser à ce genre de chose ! Je me suis beaucoup investie dans la préparation de cette animation, le sujet étant directement lié à mes recherches de thèse (l’apprentissage des langues par les migrants). Cette année, j’ai surtout donné un coup de main "technique" à mes collègues, en bricolant pour concevoir notre nouveau jeu, autour des aspects sociologiques et architecturaux de la Neustadt, cette fois-ci.
C’est ma participation au concours Ma thèse en 180 secondes, en 2016, qui m’a donné le goût de la vulgarisation. Dès mon inscription en thèse, l’année précédente, j’avais décidé de ne pas me concentrer uniquement sur mes recherches, pour garder mon horizon ouvert. De fil en aiguille, j’ai ensuite organisé un café scientifique junior, avec le Jardin des sciences, sur la thématique de l’histoire des langues.
De ces expériences, je retire l’apport de regards extérieurs sur ma thèse, la capacité d’adapter mon discours à des publics différents – très important quand on est dans un laboratoire pluridisciplinaire ! – pour capter l’intérêt, des connaissances nouvelles dans des domaines périphériques au mien, le travail collaboratif… Des compétences transversales, que je remettrai très certainement à profit dans mes futures expériences professionnelles, quelles qu’elles soient !
De la Fête de la science, je retiens encore l’importance de proposer plusieurs moyens de médiation, adaptés à l’âge et aux envies du public : parcours immersif accompagné par les chercheurs, mais aussi panneaux informatifs, expo-photo, pour une découverte plus libre. »