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09/05/14
Les étudiants de l’atelier culturel « In situ : art urbain » ont réalisé une fresque verte sur le campus central, comme un espace d’expression libre qui devrait perdurer jusqu’à la fin du chantier du parc urbain.
Mercredi 7 mai en fin d’après-midi, les 13 étudiants de l’atelier culturel « In situ : art urbain » ont quitté les combles du Palais universitaire où ils exerçaient leurs talents jusque-là. Equipés d’outils et de matériaux en tout genre, ils ont rejoint le campus central pour réaliser une fresque verte sur une grande palissade en bois, installée entre le Nouveau Patio et la base vie du chantier (ancien terrain de foot) par l’équipe de Philippe Obrecht, le responsable des espaces verts.
« Cet espace d’expression a vocation à être utilisé par tous les usagers de l’université mais les étudiants de l’atelier culturel en ont insufflé la dynamique », explique Florent Schmitt, doctorant en arts plastiques et responsable de l’atelier.
A l’origine, l’inauguration de la fresque devait se dérouler lors de la Semaine de l’environnement organisée par l’association Campus Vert Strasbourg du 9 au 17 avril mais elle a été reportée. Pourtant, pour être en synergie avec cet événement qui porte la cause environnementale au cœur du débat public à travers différentes actions, les étudiants avaient choisi des matériaux écologiques.
« Nous avons d’abord tenu à avoir une palissade en bois. Outre l’aspect « vert », ce matériau permet de clouer et d’accrocher facilement des éléments même en relief ; il permet aussi de distinguer cet espace des autres panneaux d’affichage », affirme Florent. Les étudiants ont ensuite imaginé des réalisations à partir de papier journal pour faire du lettrage, de carton pour réaliser des pochoirs, de clous et de ficelle pour figurer une image ou encore de craie pour reproduire une empreinte.
De ces travaux individuels est née une œuvre collective inédite sur le campus. « Nous proposons volontairement des choses diverses au départ pour donner une orientation aux usages futurs de la palissade, conçue comme un espace d’expression artistique. Les réalisations tiennent davantage du bricolage, plus accessible que la peinture par exemple, pour encourager les gens à faire de même », confie Florent.
Cette installation est l’un des premiers maillons d’une série d’actions culturelles et d’interventions qui se déclineront sous le label « Mon campus est un jardin ». Elle devrait perdurer jusqu’à la fin du chantier du parc urbain sur le campus central début 2016.
Floriane Andrey